Wilfried

Les risques opérationnels et commerciaux suivants sont à prendre en compte :

• Augmentation des prix des matières premières : Le prix des matières premières (papier, énergie) augmente de manière extrêmement rapide et sont difficiles à estimer. L’impact sur les coûts de production est important et devra être répercuté sur le prix du magazine. Néanmoins, ce risque est mitigé par une rationalisation des coûts fixes qui se concrétise par une réduction du nombre d’exemplaires produits et un meilleur investissement dans notre communication externe. Cela nous permettra de réduire les coûts en accroissant la marge sur la vente.

• Un autre risque est l’inflation générale qui a marqué l’année 2023 par l’augmentation significative des salaires et des coûts patronaux par le mécanisme de l’indexation. Ce risque est mitigé par une motivation accrue de l’équipe de trouver des moyens de survie à long terme pour la coopérative et par une stratégie de gestion financière responsable.

• Un autre risque est la difficulté à recruter de nouveau abonnés. Pour pallier à ce risque nous mettons en place une campagne de recrutement qui se base sur les axes suivants : produire des articles pertinents qui reflètent adéquatement l’esprit et la qualité Wilfried ; contacter les journalistes et médias pour y trouver de l’écho ; incarner Wilfried dans des évènement, des débats et interventions journalistiques.

• Un autre risque est la potentielle rétention des abonnés : il y a un énorme enjeu pour Wilfried de garder ses abonnés et faire en sorte qu’ils prolongent leur abonnement. Pour le moment, cette option n’est pas encore automatisable. Pour pallier à ce risque nous mettons en place d’ici peu de temps un outil de gestion nous permettra d’offrir à nos abonnés une prolongation automatique de leur abonnement. Un groupe de travail est entièrement consacré aux risques liés à la rétention et au recrutement des abonnés. Les membres de l’équipe de Wilfried s’associent ici avec des coopérateurs bénévoles (et compétents dans ces domaines) qui désirent ardemment faire durer Wilfried.

• Un autre risque est la dépendance vis-à-vis des réseaux de distributions classiques : nous dépendons d’AMP, leader sur le marché et la vente des magazines et périodiques. Une difficulté pour nous est que nous ne pouvons réaliser des actions directes concernant la vente, le réassort, la distribution et la stratégie de diffusion de nos magazines au sein de leur réseau. La manière de mitiger ce risque est que nous sommes en réflexion en interne sur une autre manière de distribution qui serait complémentaire à AMP mais qui privilégierait d’autres types de points de vente. Nous misons beaucoup sur les points de vente indépendants (telles que Pax, Bleus d’encre, Tropisme…), avec qui nous sommes en contact direct et développons des relations de confiance. Nous avons uneparfaite maîtrise des quantités vendues par magasins et nous entretenons de bons rapports avec les libraires. Nous commençons également à pénétrer un nouveau marché, celui des magasins bio, des cafés littéraires et d’autres types de commerces locaux qui s’attachent à diffuser de la presse et de la culture. Un des risques de ce recours au point de distribution alternatif est que cet écosystème est particulièrement fragile et les points de vente indépendants ferment régulièrement.

• L’outil de gestion avec lequel nous travaillons depuis trois ans nous donne du fil à retordre depuis longtemps. Nous n’avons pas de vision claire de notre fichier d’abonnés, ni de maîtrise exacte de nos coûts. Le risque est la difficulté à de relancer les abonnés qui sont à la fin de leur abonnement pour les prévenir qu’ils doivent le renouveler en raison d’un outil de gestion déficient. Nous pallions à ce risque en développant ex nihilo un nouvel outil de gestion, plus simple, plus efficace plus moderne. Ceci implique d’avoir encore des « maladies » de jeunesse à assumer au début. Néanmoins, le risque est mitigé puisque nous sommes encadrés dans la mise en place de cet outil par son concepteur.

Le turnover au sein de l’équipe a été élevé durant les quatre premières années d’existence de la structure. Aujourd’hui, l’équipe est stabilisée. L’équipe salariée est divisée en deux pôles :

• le pôle éditorial (1 journaliste, 1 rédacteur en chef et 1 rédacteur en chef adjoint)

• le pôle non éditorial (1 directrice et 1 responsable administratif).

Les profils sont divers et complémentaires. Un des risques est que ces deux pôles n’entrent pas réellement en communication. Pour cela, pas mal de canaux sont établis ainsi que des réunions qui permettent que l’échange d’information soit optimal. Il existe un risque qu’une des personnes à responsabilité clé vienne à quitter la structure. Pour cela il est mis en place une organisation basée sur la pérennité des documents de travail et la réalisation continue de Vade Mecum sur les méthodes utilisées en interne.

Aujourd’hui, l’équipe a été renforcée pour lui permettre de retrouver du souffle et de se stabiliser. Pour permettre également aux rédacteurs en chef et adjoint de se concentrer à la rédaction du magazine.

Il existe un risque lié au départ d’un administrateur qui exerce des fonctions clés dans la société. Le CA est composé de 9 administrateurs, parmi lesquels deux fondateurs sont impliqués depuis le départ. Ils sont profondément engagés et garant de la finalité sociale avec des rôles telles que celui du président du CA (Quentin Jardon) ou d’administrateur délégué (François Brabant). Ils ont permis de développer la société en créant une structure administrative et financière et en créant de l’emploi. Outre ces fondateurs, le CA inclus également d’autres personnes compétentes pour analyser, contrôler et suivre les dossiers de la coopérative. Si l’un des administrateurs venaient à quitter la société, des mesures sont mises en place pour assurer la continuité de l’activité. Une attention particulière est portée au partage de l’ensemble des informations et des documents au CA via un stockage dans un cloud.

Cela étant, l’organe d’administration amorcera prochainement une réflexion sur le profil des différents administrateurs.

173.549 € au 31/12/2022

Le ratio de solvabilité est de 15,96 % au 15 juillet 2023. 

Le ratio de liquidité est de 1,35 au 30 juin 2018.