Crédal

Crédal est exposée à plusieurs types de risques opérationnels. Il peut s’agir de fraudes, de cyberattaques
ou d’autres activités criminelles (tant externes qu’internes), de dysfonctionnement des processus ou
procédures, de pannes ou d’indisponibilité des systèmes, d’erreurs humaines, etc.

Ces dernières années, la taille de Crédal a augmenté régulièrement et fortement. La taille actuelle et
l’évolution de l’environnement réglementaire nécessite que Crédal renforce la formalisation de certaines
de ses procédures, son contrôle interne, les mécanismes de prévention contre le blanchiment, les cyberattaques et tout autre type de fraudes.

Afin de se prémunir de toutes opérations frauduleuses ou accidentelles, Crédal a mis en place un
ensemble de mécanismes et de procédures en ce compris des contrôles internes et l’application du
principe des 4 yeux, la surveillance des opérations au regard des règles contre le blanchiment, le respect
des données personnelles, la sauvegarde des outils informatiques et le contrôle des opérations par un
réviseur agréé par la FSMA pour le contrôle des banques.
Un Comité d’Audit et des Risques a été mis en place depuis 2021. Pour plus d’information sur les missions
de ce comité, veuillez-vous référer à la rubrique VI. Information relative à Crédal > Section 7 – Structure
organisationnelle > 4. Comité d’Audit et des Risques” et à l’article 16 du ROI (annexe 8).
Une cartographie des risques a été constituée afin d’identifier et de mettre en place les actions de
mitigation des risques identifiés et d’en assurer le suivi.

La probabilité de voir ce risque se matérialiser est estimée à faible (soit 2 sur une échelle de 1 à 4) mais
l’impact serait important (soit 3 sur une échelle de 1 à 4).
Ce risque est donc catégorisé en risque modéré.
L’investisseur en part B court le risque de n’obtenir aucun dividende sur son investissement.
Si l’impact devait être plus conséquent, l’investisseur en part A et/ou B courrait le risque de perdre une
partie ou la totalité de son investissement.

40.475.877 € au 31/12/2022

Il s’agit principalement du risque de non-remboursement des crédits octroyés par Crédal.
Ce risque est important étant donné que Crédal octroie des crédits à des organisations et des particuliers qui ont
difficilement ou n’ont pas accès au crédit bancaire traditionnel. La conjoncture économique difficile, conséquence des
crises successives (covid puis guerre en Ukraine et l’inflation) a touché nos clients crédit. La hausse des coûts de
l’énergie s’est répercutée à la fois sur les entrepreneurs et leurs clients, dont le pouvoir d’achat diminue. Jusqu’à
présent, ces crises n’ont pas eu d’impact significatif sur les taux de dénonciation mais le risque de voir le taux de
dénonciation en hausse est toujours bien présent.
L’activité exercée par Crédal depuis sa constitution montre que, de manière générale, les défauts de paiement de ses
clients sont limités. Le taux de sinistre moyen des crédits pour les années 2012 à 2022 est de 0,25% du total des
montants de crédit octroyé, sans toutefois que ceci constitue une garantie pour l’avenir. La maîtrise de ce taux est le
résultat d’un travail de fonds continu des équipes et d’une gestion prudente en matière de politique d’octroi de crédit
et d’évaluation du portefeuille combinée avec des garanties apportées par les clients et/ou par des pouvoirs publics
belges et européens dans le cas des crédits présentant un risque plus élevé. Crédal met également en place des mesures
d’accompagnement pour ses clients les plus vulnérables.
Plus spécifiquement, la garantie européenne qui couvre les microcrédits professionnels a pris fin à la mi-novembre
2021. Un coopérateur de Crédal a accepté de mettre en gage une partie de ses parts à hauteur de 50.000 € en 2022 et
de 50.000 € complémentaires en 2023 pour garantir les microcrédits professionnels qui ne seront plus couverts et ce,
jusqu’à obtention, de la nouvelle garantie européenne. Crédal met tout en œuvre pour obtenir cette nouvelle garantie.
Les facteurs conjoncturels ont poussé Crédal à être encore plus attentive aux business plans des porteurs de projets au
moment de l’octroi des crédits et à s’inscrire davantage encore dans une posture d’accompagnement des clients crédits en cours.
L’investisseur en part B court le risque de n’obtenir aucun dividende sur son investissement. L’investisseur en part A et/ou B court le risque de perdre tout ou en partie son investissement.

Crédal court un risque de liquidité si les coopérateurs demandent des remboursements simultanés importants de leurs
Parts. Pour limiter ce risque, les statuts prévoient un triple mécanisme de protection (1) le conseil d’administration peut
suspendre les effets des démissions enregistrées au cours de la même année civile lorsque celles-ci entraînent des
retraits supérieurs à deux millions d’euros, (2) l’interdiction de distribution si l’actif net de la société est négatif ou le
devenait à la suite d’un tel paiement ou si l’actif net est inférieur au montant des capitaux propres indisponibles ou le
devenait à la suite d’un tel paiement et enfin que (3) le remboursement des Parts s’effectue dans les 3 mois pour tout
retrait inférieur à 25.000 € et dans les 3 à 6 mois si le montant est supérieur à 25.000 €. A ce jour, et sans que cela ne
constitue une garantie pour le futur, Crédal n’a jamais dû faire usage de cette possibilité. Il est aussi rappelé qu’en
conformité avec le Code des Sociétés et Associations, un test de solvabilité et de liquidité est soumis deux fois par an
au contrôle des réviseurs.
En cas d’absence de trésorerie suffisante, principalement en fin d’année vu les décaissements importants sur les crédits,
l’investisseur court le risque de ne pas pouvoir récupérer son investissement à court terme et de devoir patienter.
En cas de problème de trésorerie majeur qui entrainerait l’arrêt des activités de Crédal, l’investisseur court le risque de
perdre une partie ou tout son investissement.